mercredi 4 novembre 2009

857 - Eloge du voile islamique

Symbole de soumission féminine à une cause archaïque pour les uns, ornement vestimentaire pour les -rares- oiseaux d'envergure dont je fais partie, le voile islamique (que personnellement j'amalgame au voile marial d'un point de vue esthétique) empêche ses détracteurs de dormir pour la simple raison que, par-delà les prétextes politiques et culturels invoqués, le voile signe l'honnêteté de la femme bien éduquée qui le porte.

La vertu d'une femme de nos jours est considérée comme une régression, une sorte d'attachement pathologique à des valeurs périmées, tant notre "progrès moral" a été bêtement associé à la liberté de faire tout et n'importe quoi.

Nos femmes dévoyées par les chantres de la débauche devraient être jalouses de la dignité de leurs soeurs musulmanes.

Et de leur force de caractère.

Le voile (librement choisi, cela va sans dire) est le dernier rempart de la culture musulmane contre les agressions morales du monde. Les femmes voilées non seulement sont dignes, mais aussi courageuses. J'admire, autant sur le plan esthétique que moral, les femmes qui décemment se couvrent afin de ne point offenser le Ciel en excitant les mâles de la Terre -faibles par nature- avec leurs appas.

Ce voile de pudeur sur leur corps, leur visage, est une seconde peau, chaste, qui honore leur âme.

Le voile non seulement garantit leur vertu mais encore les pare comme des princesses. Artifice sobre des femmes bien élevées, le voile islamique agit comme l'écorce saine du pin : il repousse la mollesse, le vice, la puanteur et leurs adeptes, mais attire les hommes de bien. Les premiers trouvent le voile rude, âpre, austère, voire grotesque. Pour les seconds, il est la plus noble des bures...

L'homme sans goût préfère la fanfreluche à la parure monacale et c'est pourquoi il raille le voile islamique, tandis que l'ami des Arts affectionne l'expression noble des mœurs féminines.

Le voile islamique est un signe de grande classe féminine.

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REPONSE FAITE A UN DETRACTEUR IRONISANT SUR CE TEXTE EN L'ASSIMILANT SOTTEMENT A L'APOLOGIE DE L'EXCISION

L'amalgame -même s'il est fait sur le mode ironique- entre voile islamique et excision est non seulement outrancier mais injurieux et il n'honore pas son auteur.

Je ne vois pas en quoi le port du voile islamique est une atteinte à la liberté et à la dignité de la femme... Bien au contraire ! Que reprochez-vous aux femmes voilées ? De coupablement subir le poids d'une tradition que vous estimez archaïque ?

Nous sommes tous, homme ou femmes, Blancs ou Noirs, jeunes ou vieux, conditionnés culturellement par quelque chose. A notre insu ou consciemment. Certaines femmes sont culturellement conditionnées par le string, d'autres par le voile, d'autres encore par leur carte bancaire...

Chacun est libre de porter string, voile, jeans, souliers vernis ou lunettes de soleil. Personnellement les femmes voilées dans la rue ne me dérangent nullement, pas plus que les porteuses de string d'ailleurs. Je reconnais toutefois que sur le plan personnel j'apprécie beaucoup plus la vue d'une femme dignement voilée que la vue d'une femelle aux moeurs dévoyées vulgairement parée (avec tous les codes contemporains de l'asservissement occidental aux causes mercantiles).

Mais là encore, je n'empêche pas les femmes de se vêtir ou de se dévêtir publiquement comme elles l'entendent.

Je n'obligerais jamais une femme à ôter son string, pas plus que je n'obligerais une musulmane à se dévoiler sous prétexte que la couleur de l'étoffe du string de la première ou du voile de la seconde ternit le drapeau tricolore. Selon mes critères partiaux...

Si vous ne voulez pas être offensé par le voile islamique, par les moustaches des machos ou par la tronche de votre épicière, c'est très simple : vous n'avez tout simplement qu'à élargir le cadre de votre regard sur les êtres et les choses. En un mot, monter d'un ou deux crans dans l'intelligence.

Vous vous sentez offensé par le voile parce que vous le voulez bien. C'est vous qui délibérément choisissez ce qui doit heurter votre sensibilité -artificielle- ou la caresser (car il s'agit ici bien entendu d'une sensibilité au voile non pas naturelle, non pas épidermique mais purement cérébrale, fabriquée de toute pièce par les médias, les hommes politiques, les conversations de bistrot).

C'est vous qui choisissez, acceptez d'être violenté par la vue du voile. Vous recherchez volontairement à recevoir ces coups que vous pourriez parfaitement éviter.

Dans les faits, aucune porteuse de voile n'a jamais agressé ses détracteurs.

Raphaël Zacharie de IZARRA

21 commentaires:

  1. Monsieur,
    Habituée à vos crispations graphiques relevant de l'Art (Art cynique cela va de soi) habituée à votre misogynie morbide, il m'est arrivé au détour de page de sourire à votre prose déconfite et vos sinistres pitreries vidéotesques.

    Mais là franchement (est-ce votre but, votre érection ultime ?) vous franchissez une fois de trop le Rubicon : d'empêtré cynique vous devenez criminel.

    Je viens de vous croiser sur le blog d'un certain Monsieur Brazon que je ne connaissais pas il y a une heure à peine et quel fut mon étonnement de vous y lire en ces termes.. A cette éructation/vomissure je préfère et de loin le commentaire posté plus après signé "Raphaël le débauché" qui substitue quelques mots de votre texte.
    Me voici suis subitement assaillie par le doute et je me pose la question suivante : les deux écrits ne seraient-ils pas de la même plume ?
    J'en arrive à le souhaiter.
    Si ce n'est pas le cas, je crains Monsieur que vous ne soyez définitivement perdu .. pour vous-même.

    Une lectrice "légère et peut-être insignifiante" qui dans le fond vous donne bien raison de ricaner de tout et de déverser des ordures sur le Net puisqu'il y a un public pour cela..

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  2. Il n'y a rien à lire ici qui tienne la route, cette comparaison string-voile est d'une stupidité, pas de quoi en être fier. Il y a quand même une différence entre cacher son visage et cacher son cul. A moins que vous ayiez une vraie tête de cul, je ne vois pas l'intérêt de la cacher en public. Dans le visage, la bouche c'est pour parler, le nez c'est pour sentir, les oreilles pour entendre, les yeux pour voir, aucune raison d'entraver la communication sous un voile intégral ou une burqa. A moins de ne pas vouloir communiquer...

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  3. touche pas à mon Herpes9 novembre 2009 à 05:57

    "A moins de ne pas vouloir communiquer..."

    Ce ne sont pas elles qui ne veulent pas communiquer.
    Ce sont ceux qui ont su décrypter certains passages du livre sain.

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  4. LIRE

    Certains passages sains du livre saint

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  5. Pamela Ben Anderson9 novembre 2009 à 09:13

    Merci d'avoir rectifié, j'avais cru lire "Certains passages malsains du libre sein" ! c'est qu'à force de ne pas mettre de soutien-gorge à cause du MLF, on est bien contente quand ils en viennent à pendouiller à l'âge mûr de pouvoir les cacher sous une burqa ; et ça fait des économies de chirurgie esthétique.

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  6. tu represente un peu ce que je suis c'est a dire une personne attachée a la pudeur et a la dignité de la femme et aussi un litteraire un amoureux du siecle des lumieres (siecles ou justement beaucoup de femmes etaient voilées)et de la richesse de cette sompteuse langue que nous pratiquont. a la seule difference que moi je suis musulman mais çela n'empeche pas en rien le fait que nous puissont nous retrouver sur certain point. a tres bientot

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  7. hocney,

    Je ne cherche pas particulièrement à faire l'apologie de l'Islam, en fait je ne prends pas parti, le choix de la religion étant l'affaire de chacun, je me contente juste de relever les choses positives chez les musulmans afin de trouver des points d'entente et de vérité entre nos communautés.

    Sur certains points je pense que le musulmans montrent le bon exemple (pas de consommation de porc ni d'alcool, pas d'indécence chez leurs femmes).

    Ce qui ne signifie pas que je sois, par exemple, contre la consommation de l'alcool. Je suis juste pour la modération de l'alcool et non son interdiction. C'est le même état d'esprit que je garde pour le reste de mon discours. Je ne m'oppose pas mais cherche le compromis, l'entente, et surtout les points de vérité, de justesse. Ma démarche est celle de la médiation, pas celle de la guerre.

    Toujours en respectant mes détracteurs.

    Raphaël Zacharie de IZARRA

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  8. 6- A travers la solidarité avec vos « frères » dans tous les pays, vous contribuerez dans l’oeuvre de l’expansion de l’islam par le djihad, soft ou hard, et ce, jusqu’à ce que tous les pays finissent par rejeter leur démocratie, leur laïcité, leurs lois humaines ainsi que toutes leurs foutaises impies comme l’égalité entre l’homme et la femme et adoptent enfin les lois d’Allah.

    7- Vous serez l’épouse d’un frère à qui vous devez une obéissance sans faille et pour qui vous serez disponible et soumise sexuellement selon les recommandations de notre grande et unique vraie religion qui dit que « les hommes ont autorité sur les femmes en vertu de la préférence qu’Allah leur a accordé sur elles, et à cause des dépenses qu’ils font pour assurer leur entretien ». Sourate IV – verset 34. Aussi, vous ne vous opposerez point au besoin de votre époux de prendre d’autres épouses ; l’homme étant le préféré de Dieu, le tout puissant.

    8- Vous raconterez partout que la burqa est votre choix et que vous êtes une femme épanouie et libre.

    9- Vous ne sortez jamais sans que votre mari ne sache où vous allez et sans son autorisation. A défaut de quoi, vous êtes considérée apostate jusqu’à votre retour à la maison. Vous ne travaillerez point dans un milieu d’hommes ou mixte ; la dépravation occidentale et démocratique y est la règle. Sauf nécessité absolue, vous serez femme au foyer, votre homme subviendra à votre entretien. Votre mission sur Terre, en plus de la contribution à apporter à l’expansion de l’islam, sera celle que Dieu le tout puissant et miséricordieux, a décidé pour vous les femmes ; à savoir, être au service de l’homme, le satisfaire sexuellement car c’est de cela que dépend votre salut dans l’au-delà, et donner naissance au maximum de musulmans et de musulmanes que vous élèverez dans le stricte respect des valeurs de notre religion, la seule qui soit juste sur Terre, comme le démontrent ces éclairages :

    Interprétant le verset 34 – Sourate IV, Ghazali affirme que « le mariage est une sorte d’esclavage, c’est-à-dire, que l’épouse est une esclave pour l’homme et lui doit une obéissance absolue » (Ghazâlî, op.cit.,2/56).

    Pour étayer son opinion, il se réfère aux hadiths suivants, rapportés par al-Tirmizî, Abî Daoud et Ibn Mâja (Ghazâlî, op.cit.,2/57) :

    « Un des droits de l’homme sur la femme est absolu. S’il convoite sa femme qui se trouve même sur le dos d’un chameau, elle ne pourra pas refuser. »

    « Si un homme appelle sa femme pour son plaisir sexuel, elle devra obéir, même si elle est aux fourneaux »

    « Si j’ordonne à quelqu’un de se mettre à genoux, je donnerai cet ordre à la femme de le faire devant son mari, car il jouit d’un grand droit sur elle »

    Dans un autre hadith cité par al-Tirmizî et al-Hakim, Mahomet aurait dit au calife Omar :

    « Toute femme qui décède après avoir joui des bonnes grâces de son époux, entrera directement au paradis ».

    10- Votre époux subit des pressions et le stress de l’extérieur. Il est naturel qu’il vous néglige, voire qu’il vous maltraite. Que votre homme vous frappe et que vous acceptiez cela, cela vous permettra de gagner l’estime de Dieu car votre obéissance à votre époux émanera de votre foi inébranlable en Dieu et son prophète, Mohamed, salla allhou alayhi...etc.

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  9. Ainsi et pour permettre aux musulmanes pieuses et voilées de passer à la vitesse supérieure et aux sympathisantes européennes qui ignorent encore le mode d’emploi et la signification de cet habit qui voilera, inchallah, toutes les Elisabeth et autres Mireille, Catherine, Patricia, Céline… d’Europe et d’Amérique, voici, conçu pour vous mes sœurs, le mode d’emploi :

    Les Dix Commandements de La burqa et dérivés.


    1- la burqa, de préférence de couleur sombre afin de susciter la frayeur enfouit dans l’inconscient des mécréants, se porte sur la tête, couvrant tout le visage en laissant une petite ouverture à la cornée. A l’intérieur, que vous soyez homme ou femme, cela ne regarde que la burqa.

    2- Une fois installée sur votre corps, la burqa, votre carte d’identité spirituelle et idéologique, devra-t-être exhibée partout où vous soyez : dans la rue, au travail, à l’école, dans la mosquée évidemment et partout où l’avancée de l’islam le permet, en attendant d’autres conquêtes à venir car la mission de tous musulman ici-bas, c’est de répandre l’islam et la charia partout sur la planète. Incha allah !

    3- En choisissant de porter la burqa, vous vous opposerez systématiquement à la mixité homme-femme, vous refuserez de serrer la main aux hommes, de leur « faire la bise » ; de toute manière, ça ne sera jamais une bise puisqu’il y’aura toujours ce tissu de la vertu entre votre joue et celle du mécréant.

    4- Vous refuserez par le djihad, soft ou hard, de soutenir qu’une femme puisse être élue ou désignée pour gérer la collectivité en référence à la parole du prophète, que le salut soit sur lui, qui dit : "Maudit soit le peuple qui mettra son destin entre les mains d’une femme".


    5- Vous intégrerez une organisation « caritative islamique » où vous aiderez vos frères et vos soeurs dans le travail de sensibilisation et de récupération des jeunes et des citoyens égarés sur les sentiers de la mécréance pour les ramener sur la voie d’Allah et grossir les rangs des femmes portant le voile sous toutes ses formes et des hommes imitant le prophète dans tous ses aspects ; physique et comportemental.

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  10. Bonjour,

    dans quel est la mesure, pour qualifié, la qualité de la beauté de tels objets ou tels autres ? Hegel

    Je me rappelle enfant à 8 ans, a quel point j'avais été émue, par cette homme, un vieille homme avec une longue barbe, dans la rue à terre, qui jouait de l'accordéon, qui n'avait aucun abris, et je me rappelle de son regard lorsqu'il m'a regardé et jamais je ne l'est oublié, il est toujours resté dans mon cœur, et ce fut mon premier souvenir de la ville.. et c'est tout ce que j'avais retenue , s'était pour moi, le sage de la ville, l'homme intelligent, qui avait cette lucidité. Mais j'avais aussi remarqué un jeune , avec une habillement irréprochable , veston, cravate, mais il y avait quelque chose de froid...

    à 8 ans, on remarque beaucoup plus la vrai beauté, ... à mon avis. Et ceux qui ont réellement le coeur pure, n'ont pas besoin de se draper de '' pureté '' car leurs coeurs le sont, et ceux qui le sont le moins, ont souvent le plus besoin de se montré dans une pureté , mais elle est pleine de préjugé, de méchanceté, de jugement, de condamnation.

    La nature, qu'elle est belle, sans parure... comme l'humain, il est beau, merveilleusement beau, qu'importe sa forme, qu'importe son tissu, tissu de classe social, ou de mensonge. Je déteste. et je ne suis pas d'accord avec vous... Mais vous trouvez agréable a vos yeux ce que vous voulez.


    Avez-vous vu... un jour, cette femme, cette homme, qui n'a plus ... mais qui sans cesse donne, pour la femme que ce soit son corps. meurtrie... blessé depuis sa venu au monde, mais si belle... que Dieu la voit... que Dieu l'aime.

    Et cette âme, sans éclat... . et drapé tels une reine, qui se dit porte parole de Dieu... porte parole de la bonté...

    Enfin, je m'égare... Mais un proverbe dit : La terre a un chant. Elle porte le sons de l'univers. Chaque créature à un chant. Chaque plante à un chant.

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    j'ai comprise, j'ai comprise que toutes les fleurs que Dieu a créées sont belles, que l'éclat de la rose et la blancheur du Lys n'enlèvent pas le parfum de la petite violette ou la simplicité ravissante de la pâquerette... J'ai compris que si toutes les petites fleurs voulaient être des roses, la nature perdrait sa parure printanière, les champs ne seraient plus émaillés de ces petites fleurs... Ainsi en est-il dans le monde des humains. Il a voulu créer certains qui peuvent être comparés aux Lys et aux roses ; mais il en a créé aussi de plus petits et ceux-ci doivent se contenter d'être des pâquerettes ou des violettes destinées à réjouir les regards du bon Dieu lorsqu'Il les abaisse à ses pieds. La beauté se révèle aussi bien dans l'âme la plus simple qui ne résiste en rien à sa grâce que dans l'âme la plus sublime.

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  12. Et je suis désoler si j'ai été méchante. t il n'y a surement pas d'âme plus impuissante que la mienne !... Cependant à cause même de ma faiblesse, je crois que j'aime comme certaine aime... Mais je sais, que je n'aime pas les tissus mort je n'aime pas. Les cailloux non plus. Et ces codes animal non plus. Que celui qui porte le cailloux est pure... je n'y crois pas plus que celui qui se vêt la tête de la peau du lion est plus pure, car il cache son humanité, ses faiblesses, ses forces, son amour, sa haine... non plus.

    Etre au dessus, de l'objet, est faire abstraction dans notre vision entre l'humain et nous, de l'objet qu'il y a .

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  13. Sous-mise

    j'aimerais vous dire, cependant, est-ce que la femme occidental n'est pas soumise ? Par exemple, souvent une femme voilé, dans la culture française , parait plus '' pure '' car vous êtes naturellement baigné du christianisme.

    Moi étant de mère d,origine francaise, blonde, blonde, peau blanche, famille de la bretagne, je comprend un peu le christianisme, et aussi en faite, je vois que les femmes sont parfois aussi soumise, et les hommes aussi soumis...

    et mon pere amérindiens... c'est pareille, les codes sont différents c'est tout...

    Et je trouve que les femmes de notre société sont soumise à leur façon... Les femmes doivent se soumettre vestimentairement, et elles le font par plaisir, comme ces femmes en burqa, et celles qui n'y arrive pas, sont souvent insatisfaite. Moi même, je ne me suis jamais senti libre adolescente, j'ai eu le droit a tout les commentaires possibles... car je suis le contraire de ma mere, , j'ai les cheveux noir , la peau très foncé, très amérindienne, une face de qorianka kilcher, enfin bref laide, affreuse immonde, et des commentaires blessant, comme la sauvages . oui bien, c'est ta fille ? Avec la bouche grande ouverte, ou une autre fois, avec ma mere au travail, tout le monde se retournais... ou bien les plus blessant, pour me blessé, comme une fois un osé faire un sifflements, et en plus, sans osé me regardé dans les yeux, et la je suis retourné chez moi en pleur... et j'ai pris une heure a essayé de le dire a ma mere... . Et encore la, comment se sentir libre... Si on est toujours insulté... tellement mal ! Mes frères jamais. Moi j'ai toujours eu des commentaires... Pocahontas... et pourtant je suis quebecoise autant que les autres, autant que la russe, autant que la francaise, l'allemande et j'ai le droit au même respect... même si je ressemble a pas a ces femmes vertueuse, comme dans les églises, vierge marie, ou bien ces icones... et pourquoi les femmes noirs en occident, certaine cherche a blanchir leur peau, ou rendre leurs cheveux... droit.. est-ce vraiment la liberté de la femme ? Est-ce de l'émancipation ? Enfin bref. dans toutes les sociétés c'est pareille... certaine sont plus ou moins pire.


    Bref... Blabla bla...

    Je n'aime pas la burqa, mais étrangement nous nous ressemblons... et les femmes ne sont pas émancipé de l'homme comme l'homme ne l'est pas non plus de la femme.

    En tout les cas, moi je ne suis pas d'accord avec ce qu'écris l'écrivain ici. Mais il écrit très bien. Êtes vous d'accord avec la moral du marqis de sade ?

    Et bon fini, je voulais juste me plaindre . alors internet. merci. C'est bien ici, car on peut se plaindre, chialer... sur la vie... mais c'est inutile...

    Et je suis sur que personne ne changera de conviction, personne ne s'écoute... tout le monde cherche à rabaissé l'autre, le méprisé.. . mais petites fleurs nous sommes.

    Aurevoir. Adieu monde gens.

    D'ailleurs sur internet la méchanceté est plus grande... j'ai constaté. Dans la vie.. on se retient ou joue l'hypocrite.. ou si ce monsieur publiais un livre, car il pourrait, vous oseriez même pas insulter ainsi.. peut etre. Vous diriez c'est sa vision ? Comme Houellebecq.. qui donne mal au coeur a lire... et aussi à entendre.

    et l'insulte ne sert à rien... la critique oui, constructive... si vous avez une autre vision du voile, avec de bon argument, peut être vous pouvez convaincre, mais là c'est de l'insulte...en plus, il dit que du point de vue esthétique il aime le voile.. pas qu'il est pour les motifs du port de celui-ci... alors vous esthétiquement parlant.. vous aimez ? Moi non... je n'aime pas.


    Aurevoir.

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  14. Vous dites vous mêmes : << Parfois les êtres les plus infâmes, les âmes les plus noires, les coeurs les plus corrompus se dissimulent derrière des façades irréprochables. >>

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  15. Il ne faut pas écouté les descendant de Fernando Cortés Monroy Pizarro Altamirano fier de servir Isabelle la catholique ! Sous son '' épée '' tout impie ne peut survivre. Bien que de nos jours, son descendant se contente seulement de faire quelque sermon sur la vertu et la supériorité des femmes voilées.

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  16. Mais il est normal pour ceux qui sont dans une recherche d'un meilleur monde parfait ''soit-il'' de s'abandonner à ces rêveries. Hitler rêvait d'un monde meilleur, sans injustice... alors en premier lieu, il fallait éliminer ce qui pouvait corrompre le tableau , corrompre le chef d'oeuvre. Il rêvait de ce monde, ou l'esthétisme et la moral serait pour son peuple une des choses des plus élevés. C'est ainsi qu'il nous accordait de son temps précieux pour nous conseiller.

    Comme Hitler disait, la femme se devait être une vertu. Le maquillage était fait pour les courtisanes du moyen-orient. De vulgaire âme. '' Mon peuple ! Qui préfère la fanfreluche à la parure monacale '' cela n'est pas digne de l'homme supérieure, digne d'un peuple supérieur qui à du gout.

    Et son très cher descendant EL conquistador condamnais les moeurs de ces impitoyables sauvages ... sans goût.Ils n'avait pas d'âme, et il devait apporté pureté, beauté, esthétisme, dans ce lieu animal. Apporté la lumière divine, dans se cachot du diable.

    L'eugénisme serait-elle une science exacte ?
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    Une mise au point sur la nature de l'homme. Certains peuple d'Amazonie nous le prouve très bien que le fait de ne pas porté de vêtement n'augmente pas les crimes à caractère sexuelle, curieusement c'est le contraire puisque homme et femme sont nu, ils se libèrent ''surement '' ainsi de certaine aliénation social propre a nos société.

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  17. J'écris tout cela, sans animosité. Mais je vois dans votre éloge beaucoup d'idéalisme.

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  18. Les îles ne sont plus désormais isolées et le sexe y est aussi pauvre et aussi tourmenté que dans nos pays. La télé comme le net sont partout. Sabine rappelle un « sondage mensuel » de rentrée dans la presse tahitienne : « aujourd’hui pour vous, le sexe est-il un sujet tabou ? Non à 84%. On peut douter de ce résultat idyllique. Il demeure difficile de parler de sexe en Polynésie Française : le poids des églises et la pudeur des gens demeurent. Quand on leur demande ce qu’évoque le sexe, 76% des résidents de moins de 5 ans et 55% des revenus supérieurs citent plus fréquemment « le plaisir » que l’amour… 59% considèrent que « les nouvelles générations sont plus précoces », même si 62% ont eu leur première expérience sexuelle à « 16,6 ans » et seulement 15% à 13 ans. 57% considèrent que les comportements sexuels sont « un traumatisme physique ou mental », 44% évoquant des maladies possibles. Rien d’étonnant à ce que l’influence majeure sur la sexualité dans les îles soit accordée par les interrogés aux églises pour 44% et à la télévision pour 24%. Sur l’influence propre des médias, 80% pensent à internet ! Même si les questionnés admettent à 95% que ce sont « les parents » qui doivent être les principaux acteurs d’une éducation sexuelle… » A l’école, la dimension affective de la sexualité est mise au second plan dans les séances d’éducation ; elles sont surtout centrées sur la prévention des risques.

    Alors, l’amour est-il un art ou une science ? Saurons-nous jamais cesser de compartimenter les comportements humains ? A chosifier toute relation dans le physiologique et le mesurable, dans le même temps que les églises comme les « bonnes âmes » laïques moralisent et répriment, ne risque-t-on pas de laisser l’être jeune tout seul face aux interrogations nées de la puberté, comme face aux fantasmes mis en spectacle dans l’industrie lucrative du « porno » ? Les littérateurs ont fait des îles un mythe d’utopie ; la triste réalité est bien loin de ces fantasmes !

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  19. Quoi qu’il en soit, les femmes y paraissent ne pas vouloir ce qu’elles désirent le plus : baiser. Chez Thomas More, elles sont soumises aux hommes comme les jeunes aux anciens, la volupté y est condamnée et tout adultère férocement réprimé. Diderot le libertaire, inventeur de la cité océanienne libre et si hédoniste, voile et rend intouchables les femmes stériles. Fourier permet tout - mais dans une classification maniaque de phalanges, brigades, corporations et autres ordres, où même les orgies obéissent à un rituel rigoureux.
    Puis viennent Freud, Reich et Marcuse. L’utopie sexuelle se fait « politique », elle vise à libérer l’énergie libidinale refoulée par « le capitalisme », pris comme la pointe avancée du dressage séculaire d’église. Le rôle de l’utopie reste d’irradier le concret depuis l’abstrait, plaçant un « modèle » platonicien afin de modifier la façon de voir la réalité. Les communautés post 68 ont ainsi tenté de « réinventer » l’amour, les liens humains et la vie quotidienne ; l’esprit « queer » a joué des corps et des pratiques, subvertissant les genres et l’identité sexuelle. Rien de neuf au fond : la vieille idée est de retrouver « la nature », non entravée par les conventions sociales. Depuis Diogène le cynique jusqu’aux îles lointaines épargnées par « la civilisation » (sous-entendue « chrétienne et occidentale ») et à Rousseau, le sexe est censé se pratiquer sainement au vu et au su de tous – « librement ». Lubricité et perversité, tout comme pudeur et honte, seraient des contraintes artificielles de la morale convenue.
    Sans conteste, il y a dans ce mouvement le meilleur et le pire… Comprendre l’autre sexe, ne plus le voir comme « inférieur », accepter le plaisir – et en donner –, accepter que la libido puisse n’être pas orientée par le genre, sortir la sexualité du tabou honteux pour la ramener dans l’ordre des relations humaines, voilà qui est positif. Mais, comme en toutes choses, cette « liberté » oblige. Elle n’est pas « laisser-faire ». Tout n’est pas « permis » : non par une quelconque instance extérieure à ce monde, mais par la propre dignité humaine que l’on a en soi. Baiser n’est pas une obligation, ni « le plaisir » un exercice mécanique, ni « forcer » un acte prophylactique envers « les coincé(es) » qui « ne demandent que ça ». La prostitution est par exemple le reflet de la misère psychique et physique, parfois un moyen de survie pour les victimes de discriminations ; elle est un commerce qui se sert de l’être humain comme d’un objet, en faisant une sordide marchandise. Accepteriez-vous que votre femme ou vos enfants se fassent « prendre » par n’importe qui ? Pourquoi alors en faire autant à ceux des autres ? Nul besoin de moraline là-dedans : rien que l’estime de soi suffit pour dire « non ». Autre exemple : la vidéo porno alimente en comparaisons « médiatiques » le narcissisme contemporain. Les jeunes se comparent aux étalons ou aux nymphomanes, comptabilisant le nombre de fois, observant l’invraisemblable des positions, se faisant une idée fantasmatique des filmiques « désirs insatiables ». Qu’y a-t-il de réel et d’humain dans cette charcuterie gymnique ?


    Dessin de garçonnet tahitien par Michelle Villemin :

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  20. Un texte intéressant sur la pudeur, la liberté...



    What about sexual behaviour in Polynesia? The 18th century’s myth about naked nymphs and free love is born in the eyes of the European explorers. Scientific studies, today, are proving it was only a misinterpretation of a religious offer to White men believed sent by the divine world. Sex is as poor in the Pacific islands as it is in the Western countries, stretched between the Christian Moral and the porno business. A poll in Tahiti tells the churches influence on sex for 44% and, for the rest, internet for 80%! Parent “might have” an educational role for 95% of the sound out – but do they?
    Serge Tcherkezoff, directeur d’études sur l’Océanie à l’EHESS, étudie les écrits des « premiers contacts » entre Français et Polynésiens. Il cite par exemple en 1769 Louis Antoine de Bougainville et son récit croustillant qui a titillé l’imagination d’époque : les pirogues remplies de nymphes nues, les invites sexuelles explicites à en user des mâles qui les accompagnent. Mais cette fameuse « liberté sexuelle » avant mariage, l’amour pratiqué en public, devenus mythiques en Europe, sont en contradiction avec les autres faits rapportés dans les journaux de bord. Les très jeunes filles ainsi présentées sont apeurées ; elles ne sont pas volontaires mais « offertes » par les chefs de tribus qui voient en ces hommes blancs des envoyés du monde divin. De même pour les jeunes hommes : ingurgiter la boisson cérémonielle (le kava) vise à la reproduction de l’identité masculine par l’absorption de substance séminale par analogie, liqueur régénératrice de force, dispensatrice de vie. La boisson sacrée transfigure les chefs en ancêtres divins et les sujets masculins en hommes forts. La chercheuse du CNRS Françoise Douaire-Marsaudon, dans son étude « D’un sexe, l’autre » (L’Homme, 157, 2001), émet l’hypothèse que cette réaffirmation culturelle vise à contrer la mythologie, qui enseigne l’origine féminine des sujets masculins.

    Le fameux « amour libre » et la fête publique des corps dans l’égalité sexuelle, caractéristiques du mythe polynésien, révèlent l’Europe, pas la Polynésie. Ce mythe est le miroir dans lequel les savants et les explorateurs européens se sont regardés tout en croyant observer les autres - et en croyant faire de la science. Michel Foucault rappelait justement que l’Occident moderne a développé une « science sexuelle », pas un « art érotique ». La faute au puritanisme chrétien, repris avec délice par saint Paul dans l’aspiration à l’austérité des siècles déliquescents qui ont marqué la fin du monde romain. Nous constatons encore chaque jour que tout ce qui est plaisir, gratuité et assouvissement de désirs terrestres, est efficacement contré par la doxa. Croyants ou laïcs se retrouvent aujourd’hui dans le puritanisme d’effort, le malthusianisme d’austère économie et la contrainte morale que le Christianisme a véhiculé sans l’avoir forcément inventé. La droite s’indigne des mœurs privées mais se relâche en tout ce qui est public tandis que la gauche, laxiste en privé, se drape de vertueuse indignation publique (quand la télé regarde).

    Rien d’étonnant à ce que ce couvercle moral ait inventé la soupape : l’utopie. Si, chez Homère ou Hésiode, « l’île des Bienheureux » est une sorte de repos terrestre d’abondance et de festins, situé « aux extrémités de la terre », Thomas More en fait une « Utopie ». Ce « non lieu » montre, par contraste, ce qui ne va pas dans la société ordinaire. Ses émules seront soit de coercitifs accoucheurs de mondes à venir, soit de nostalgiques conservateurs rêvant d’un retour à un régressif « âge d’or ».

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  21. J'abonde entièrement dans le sens de votre texte, Raphaël. D'ailleurs, les gens oublient souvent un peu vite qu'au siècle dernier, quand notre société ressemblait encore à une civilisation, nos femmes aussi portaient le voile.

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