lundi 1 mars 2010

869 - Le monde du cirque

On idéalise trop le monde des artistes, saltimbanques et autres baladins.

Je ne me fie pas aux apparences flatteuses que les gens du voyage veulent donner d'eux-mêmes. Le romantisme de ce milieu n'est qu'un vieux cliché. La réalité est plus glauque. Les gens du voyage n'ont jamais chanté sous les étoiles, d'ailleurs les astres sont bien le dernier de leurs soucis. Oublions les aventures de Tintin, images beaucoup trop pures pour correspondre à la réalité de ces forains.

Le monde du cirque est minable, sordide, dur, mortellement ennuyeux, laid et vulgaire.

L'univers des cirques ambulants est un manège déprimant où des "techniciens de la piste", des "forçats de la distraction populaire" aux mines plus ou moins patibulaires répètent à l'infini leurs numéros sans joie devant des publics ignorants des coulisses, car les coulisses du cirque bien souvent sont sinistres.

Au cirque les spectateurs payent pour s'éblouir de lumière, pas pour s'affliger de la fange.

De mon point de vue travailler dans un cirque c'est comme un naufrage : on y entre, on s'y dégrade. Sorte d'antichambre de la déchéance ou bien antre des bannis de la société, le chapiteau clinquant est un cache misère, la partie immergée et éphémère d'une industrie pleine de désenchantements...

La piste du cirque n'est qu'une arène crapuleuse où grimacent des pitres et s'agitent des pauvres hères mis à l'écart par la société, "saltimbanques" animés par des causes triviales, voire inavouables. Aux antipodes de toute vocation artistique. Mais surtout, où des animaux fatigués, abrutis, battus sont odieusement exploités par un système tyrannique et carcéral (des vidéos d"animaux du cirque maltraités circulent à ce sujet).

On est loin du mythe de l'artiste généreux, idéaliste, jongleur d'étoiles et semeur de rêves... Sous leurs costumes les clowns sont des tatoués. Les amuseurs, des âmes décevantes. Les dresseurs d'animaux, des fauves.

On m'accusera peut-être de racisme envers les gens du voyage, de discrimination envers une corporation, d'incitation à la haine envers une communauté... Je ne fais que donner un avis personnel sur une question qui m'est chère et, accessoirement, dénoncer des abus réels commis envers les animaux dans ce milieu. Je ne suis nullement raciste envers les gens du voyage, j'ai toujours aimé côtoyer les gitans, bohémiens et divers nomades de nos contrées. Mais ce n'est pas parce que j'aime les manouches que je dois pour autant apprécier la compagnie des alcooliques, des illettrés, des parias, des brutes.

Aimer les manouches ce n'est pas éviter de leur parler des sujets qui fâchent, au contraire. L'amour véritable de l'humanité, c'est oser parler de sa misère pour la mieux combattre. Cela fait belle lurette que les gens du cirque ont perdu leur âme : la laideur à remplacé la poésie.

Il n'y a pas de plus grande distorsion entre le mythe et la réalité que chez les gens du cirque. Pas de pire contraste entre l'éclat des projecteurs de la scène et la misère des dessous.

Boycottons le cirque !

Précision :

Mes affirmations ne sont pas des clichés mais la triste réalité.

Je me rends souvent sur lieux de fêtes foraines pour observer les "tenanciers" et "tenancières" des stands et tout ce qui tourne autour de cet univers : ce monde d'exploitants de machines de foires, aux antipodes de toute sensibilité artistique, est proche du monde des malfrats, des travailleurs de la nuit (patrons de boîtes de nuit, de bars louches, ferrailleurs et magouilleurs improvisés en tous genres), voire des repris de justice dûment tatoués.

Certes ces gens sont des travailleurs. Mais pas des poètes, pas des artistes, pas des amis de l'humanité mais plutôt des fripouilles, des arnaqueurs professionnels.

C'est un milieu de brutes et de misère morale quoi qu'il en soit. C'est ma manière de percevoir les choses, sans illusion.

Les gens du cirque et les forains en général (c'est le même milieu, ces gens sont issus des mêmes bases et familles) n'aiment pas les enfants mais leur argent, n'aiment pas faire rêver mais faire payer, ils ignorent parfaitement ce qu'est un artiste, un saltimbanque. Seul le gain les intéresse. Pire en certains cas : seule la survie les motive. Faute de pouvoir faire autre chose, leur métier est alors un gagne-pain pur et dur.

Il m'est arrivé de parler avec les plus fréquentables d'entre eux et on ne m'a pas toujours donné tort au sujet de ce que j'avance...

Si tout ce que je dis ici est faux (et c'est fort possible que je me trompe), c'est en tout cas l'image que renvoie ce milieu. Les forains, s'ils sont malgré tout recommandables, honnêtes et honorables, sont au moins responsables de cette déplorable image que je viens de brosser de leur société.

Le "Cirque du Soleil" au Canada et certains cirques de renommée bien tenus en France n'ont rien à voir avec la cohorte de petits cirques traditionnels ringards et crapoteux qui tournent en France.

Le Cirque du Soleil est un véritable viviers de talents, c'est un cirque d'élites, créatif, avant-gardiste. Les gens qui y travaillent ont la vocation, ce sont d'authentiques artistes. Ils ne sont pas arrivés dans ce milieu par défaut, par accident ou par crapulerie comme cela me semble être le cas en ce qui concerne les cirques que j'ai dénoncés.

16 commentaires:

  1. anormallllllllllllllllllllllllllll

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  2. Vive la femme à barbe et l'homme élastique

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  3. le cirque c est immonde et nul .

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  4. le cirque c est immonde et nul .

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  5. le cirque c est fait pour les naifs ceux qui ont des yeux y voient bien la misere et ces pauvres betes condanée a soufrire ca me degoute et en plus c est nul .

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  6. on peut généraliser cette triste réalité à quasiment tous les milieux d'artistes

    quand on visite ce qu'il y'a en coulisses des ateliers de peintres, des théâtre, des galeries d'art, des salons littéraires ou même des festivals de petits mickeys, et bien sûr de l'infecte milieu cinéma-télé-radio, on découvre des larbins surexploités et faméliques, de la traite des blanches non-dite, des coups bas à vomir en tous genres et la bonne vieille loi du plus fort qui règne en maître.

    le milieu de l'art et du divertissement est une maffia, la classe et les couilles en moins

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  7. ha j'avais pas vu le rajout en rouge

    en fait l'auteur il crache uniquement sur les criques de pauvres qui font ça pour survivre parce qu'y crèvent la dalle, mais attention on touche pas aux cirques d'élite qui sont pourtant la crème du milieu pourri du spectacle, ouais mais eux ils puent le fric, alors on touche pas, c'est l'élite tu comprends

    boycottez les artistes, mais seulement les pauvres. les pauvres ils sont méchant ils me font peur alors faut qu'ils crèvent de faim et ce sera bien fait hahahah

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  8. Les pauvres n'ont pas de talent, c'est bien connu...

    Raphaël Zacharie de OZARRA

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  9. voici la dame girafe et le petit homme koala

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  10. puéril et vulgaire

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  11. Tu n'écris pas si bien que ça. Je fais mieux.

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  12. pour quelqu'un qui se moque de tout, de ses amis dans la misère émotionnelle, et même de sa propre femme.

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  13. je trouve que le monsieur devrait faire un peu plus de recherche, récléchir sur la vie, sur l'humain, sur les concepts moraux qui entoure sa propre société, de standardisation dans laquelle est soumis le verbe et le mot dans sa culture, et voir plus loin que cela. Si Victor Hugo s'étaient contenté de d'écrire les pauvres comme tout le monde dans leurs psychose collective, les voyaient, ils n'auraient pas fait grand chose, sinon de belle phrase, comme Emile Zola, qui n'a fait que décrire selon sa vision, la pauvreté, qui le dégoutait, lui en tant que bourgeois mais il n'a jamais dépassé sa réalité qui lui est propre . Et moi je n'aime pas du tout, mais pas du tout les insultes et les moqueries qu'il fait de certains gens, c'est un peu une attitudes de citoyen du peuple, qui cherche a remettre tout dans ce qu'il croit être la vérité.

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  14. Conquistador Izarrio,

    Je vous écris pour vous dire que le cirque du soleil , ce n'est pas de l'art c'est du controlling de société.

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  15. Comme les macaques qui venait avec leurs petits qui aimaient regarder se faire égorgé le chimpanzé en Italie il y a un siècle.

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